Achille Bocchi

Achille Bocchi (Achilles Bocchius) (1488–1562), of Bologna, was an Italian humanist writer, administrator and teacher of law at the University of Bologna.[1] He is best known for his emblem book Symbolicarum quaestionum de universo genere from 1555, which "takes as its subject the whole of universal knowledge: physics, metaphysics, theology, dialectic, Love, Life and Death, packaging them under the veil of fables and myths."[2] It borrowed from Francesco Colonna.[3] The title page put it in the tradition of serio ludere.[4] Bocchi was a friend of Giovanni Pierio Valeriano Bolzanio, and his work is related to Valeriano's Hieroglyphica.

Bocchi was the leader of an informal academy, the Accademia Bocchiana, under the protection of Cardinal Alessandro Farnese, nephew of the Farnese Pope Paul III. For Bocchi Giacomo Barozzi da Vignola, recently returned from Fontainebleau, designed the Palazzo Bocchi, Bologna, about 1545 (built 1545-55[5]); for the façade Bocchi provided two inscriptions, one in Latin, the other in Hebrew, that run along the rusticated base of the front.[6]

Notes

  1. ^ she-philosopher.com: Gallery exhibit (The Athenian Society)
  2. ^ John Manning, The Emblem (2002) p.114.
  3. ^ Manning p.73 refers to Bocchi's wholesale pillaging of one of Colonna's hieroglyphic fragments.
  4. ^ "Playing seriously" (Manning p. 154).
  5. ^ It was engraved in 1555. Wolfgang Lotz, "Architecture in the Later 16th Century" College Art Journal 17.2 (Winter 1958, pp. 129-139) fig. 4.
  6. ^ The emblemmatic nature of the inscriptions, turning the whole façade into an emblem of the Accademia Bocchiana, is discussed in Marcus Kiefer, Emblematische Strukturen in Stein: Vignolas Palazzo Bocchi in Bologna (Freiburg: Rombach) 1999.

References

— « De l'usage détourné d'une suite hiéroglyphique empruntée à l'Hypnerotomachia Poliphili de F. Colonna : philosophie et conversion religieuse dans le Symbolon n° 147 des Symbolicæ quæstiones d'Achille Bocchi (1555) », in D. Moncond'huy, F. Noudelman (éd.) « Suite, Série, Séquence », La Licorne, 47, 1998, p. 221-255.

Les Symbolicae Quaestiones d'Achille Bocchi (1555) : recherche sur les modèles littéraires, philosophiques et spirituels d'un recueil d'emblèmes à l'époque de la Réforme (édition, traduction et étude d'ensemble). Thèse de doctorat de l'Université de Tours (Centre d'Études Supérieures de la Renaissance), 1998. 4 volumes, 1492 p. (à paraître chez Brépols).

— « Aristote, Cicéron et la Genèse : une lecture emblématique de la quinta natura au XVIe siècle », in M. Costantini (éd.), « Aristote au bras long », Littérature, n°122, juillet 2001, p. 95-115.

— « De l'explicite à l'indicible : jeux littéraires et discours philosophique dans le Symbolon 28 des Symbolicæ Quæstiones d'Achille Bocchi (1555) », in P. M. Daly, J. Manning, M. Van Vaeck (éd.), Emblems from Alciato to the Tatoo : selected papers of the Leuven International Emblem Conference 18-23 Août 1996, Brepols, 2001, p. 53-80.

— « Musique des sphères, musique de l'âme : une utilisation allégorique de Pan et son contexte philosophique dans les Symbolicæ Quæstiones d'Achille Bocchi », in W. Harms & D. Peil (éd.), Polyvalenz und Multifunktionalität des Emblematik, Akten des 5. Internationalen Kongresses der Society for Emblem Studies, Frankfurt-am-Main, Peter Lang, 2002, vol. 2, p. 547-581.

— « Une lecture humaniste de quelques exempla historiques antiques : variations emblématiques autour de la iustitia principis dans les Symbolicæ Quæstiones d'Achille Bocchi (1555) », in G. Lachenaud, D. Longrée (éd.), Les représentations de l'Histoire : récit(s) et idéologie, Presses Universitaires de Rennes, 2003, vol. 2, p. 173-201.

– « Achille Bocchi's Symbolicae Quaestiones (1555) » in K. Enenkel, A. Visser (éd.), Mundus emblematicus, Studies in Neo-Latin Emblem Books, Brepols, Imago Figurata, t. 4, 2003, p. 101-130.

— « La pluie de fleurs comme expression symbolique de l'évergétisme dans les Symbolicae Quaestiones d'Achille Bocchi », in P. Choné, B. Gaulard (éd.), « Flore au paradis : Emblématique et vie religieuse aux XVIe et XVIIe siècles », Glasgow Emblem Studies, n°9, 2004, p. 113-152.

— « Des délais de l'intervention divine : grâce et salut dans deux emblèmes d'Achille Bocchi », in J. Pigeaud (éd.), « Les Grâces », Littératures Classiques, n°60, automne 2006, p. 75-94.

— « L'utilisation du blason et de la devise dans l'emblème : entre histoire et propagande. », in S. Rolet (éd.), « L'emblème littéraire : théories et pratiques », Littérature, n°145, mars 2007, p. 53-78.

— « Raphaël, Raimondi, Bonasone : de l'imitation à la lecture évangélique dans un emblème d'Achille Bocchi », in R. Dekoninck, A. Guiderdoni-Bruslé (éd.), Emblemata Sacra : Rhetoric and Hermeneutics of Illustrated Sacred discourse, actes du colloque international de l'Université Catholique de Louvain, 27-29 janvier 2005 , Brepols, 2007, Imago Figurata Studies, vol. 7, p. 165-186.

— « Un animal sauvage au service de l'éloquence : le taureau de Phalaris dans les Symbolicae Quaestiones d'Achille Bocchi (1555) » , in Ph. Ford (éd.), L'animal sauvage à la Renaissance, Cambridge French Colloquia, 2007, p. 155-186.

— « Socrate peintre ou le réel différé », dans Perrine Hallyn-Galand, Carlos Lévy, Gilles Sauron, Hélène Massa-Pairault (éd.), avec la collaboration d'A. et S. Rolet, L'Art en débat philosophique : le problème du réel de l'époque hellénistique à la Renaissance, colloque international de la Sorbonne des 22, 23 et 24 décembre 2007 à paraître (30 pages dactylographiées).

— « L'Hermathena Bocchiana ou l'idée de la parfaite académie », in M. Deramaix, P. Galand-Hallyn, G. Vagenheim, J. Vignes (éd.), Les Académies dans l'Europe humaniste. Idéaux et pratiques Genève, Droz, 2008, p. 295-338.

— « Une énigme hiéroglyphique : Le Mercure à la ménorah dans les Symbolicae Quaestiones d'Achille Bocchi », in D. Martin, P. Servet, A. Tournon (éd.), L'Enigmatique à la Renaissance : formes, significations, esthétiques, Actes du colloque organisé par l'Association “Renaissance, Humanisme, Réforme”, Lyon, 7-10 septembre 2005, Paris, Champion, 2008, p. 233-260.

— « La faute d’Hippocrate : sources et contexte d’un emblème médical au XVIème siècle », in Ph. Heuzé, Y. Hersant, E. Van der Schueren (éd.), Une traversée des savoirs : mélanges offerts à Jackie Pigeaud, Presses de l'Université de Laval, 2008, p. 437-462.

— « Les métamorphoses d'Hermès/ Mercure dans les Symbolicae Quaestiones d'Achille Bocchi », in R. Duits, F. Quiviger, Images of the Pagan Gods. Papers of a Conference in Memory of Jean Seznec, Warburg Institute Colloquia 14, 2009, p. 199-250.

— « Le Protée d'André Alciat et le Protée d'Achille Bocchi : variations emblématiques, entre philologie et théologie », in A. Rolet (éd.), Protée en trompe-l'oeil. Genèse et survivances d'un mythe, d'Homère à Bouchardon, Rennes, 2009, p. 429-500. [1]

— « Épicure, Aristote et Platon dans une lecture allégorico-philosophique de la sixième Bucolique de Virgile et du bas-relief “ d’Icarios ” (ou “de la théoxénie”) à la Renaissance : le Symbolum 10 d’Achille Bocchi et son commentaire inédit par Giovanni Antonio Delfinio (Bologne, Bibl. dell’Archiginnasio, cod. lat. B 1513) », in Looking Back, Looking Forward, The Society For Emblem Studies Ninth International Conference, Glasgow, 26 juin-1er juillet 2011.

— « La Fortune d'Alexandre sur la coquille de Vénus dans un emblème d'Achille Bocchi », in Corinne Jouanno (dir.), Figures d'Alexandre à la Renaissance, Colloque international organisé par le Centre Michel de Boüard - CRAHAM, Université de Caen Basse-Normandie, 9-10 déc. 2010.

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